Nous observons depuis quelques années une forte attrition dans le développement de nouveaux médicaments, avec un taux d’échec de près de 84 % attribué au faible bénéfice efficacité/toxicité.
Trois aires thérapeutiques sont majoritairement touchées par cette diminution :
— La cancérologie (taux d’échec de 29,5 %) ;
— La neurologie (taux d’échec de 14 %) ;
— Et les maladies infectieuses (taux d’échec de 9,5 %).
Les entreprises pharmaceutiques attribuent cette attrition à la transposabilité entre les études réalisées in vitro et in vivo, mettant en lumière le besoin de nouveaux modèles prédictifs.